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Toutes les semaines, une séance d'exercices graphiques était proposée à l'atelier sur un thème dont chacun devait exprimer par un geste ce que les mots énoncés par Hervé Baley faisaient résonner en lui. Chaque expression graphique était à exécuter en quelques minutes avec des craies ou fusains, en évitant toute intellectualisation. A la fin de chaque séance, tous les exercices étaient affichés sur un mur afin d'en ressentir l'énergie commune.​ Certains de ces exercices s'étant déroulés entre 1976 et 1978 furent notés. Vous en trouverez une transcription ci dessous.

La perspective

1 - Dessiner la maison de notre enfance. 2 - L'espace autour de la maison. 3 - Mouvements de l'espace environnant définissant le rapport de la masse de la maison avec cet espace. 4 - Où et comment se manifeste la profondeur propre à cette maison ? 5 - Ressentir la profondeur d'un objet ou personnage, sentir la construction. 6 - Reprendre le premier dessin sans jamais marquer une arrête. 7 - Vision globale de la maison, plus espace. Je me mets dans le dessin. fuite – structure accrochage – forme ancrage - masse

Energie d'espoir. Passage d'une énergie à une autre. Passage d'un mode de vie à un autre.

1 - Essayer de se souvenir d'un de ces moments. Qu'y a-t-il de plus important au moment de ce changement (départ) ? En exprimer l'espace. 2 - Comment envisager le retour à ce moment-là ? 3 - Il n'y a pas de départ sans arrivée. Quel est le moment le plus important de l'arrivée ? Exprimer cet espace d'arrivée. 4 - Exprimer ce qui me satisfait le plus entre la sensation d'arrivée et la sensation d'être accueilli, d'être attendu. 5 - Exprimer de quoi je charge l'environnement qui doit me recevoir. 6 - Imaginez que vous revenez d'où vous êtes parti. Exprimez l'instant qui compte le plus au moment du retour. 7 - Là plus encore, j'ai besoin d'être attendu. De quelle énergie je charge le retour. Exprimer cette impression d'être attendu. Les repères où je me retrouve. 8 - Mettre en liaison les deux façons dont j'ai chargé l'énergie d'arrivée et l'énergie du retour. C'est ce que couramment on appelle l'espoir. 9 - Synthèse entre espace de départ, espace d'arrivée, espace de retour. Espérance. Qu'est-ce qui les réunit ? 10 - Dessiner un objet qui symbolise cette synthèse.

Influance du temps sur l'espace

1 - Rapport sensible entre l'appréhension, l'espace (dont on se souvient) et le temps (pendant lequel on attend quelqu'un qui nous est cher). Comment appréhende-t-on l'espace à ce moment-là ? 2 - Voir les modifications de l'espace lorsque l'attente dure plus longtemps que prévu. L'espace prend une autre signification. De quelle manière les choses changent ? Capacité de projection à ce moment-là. 3 - Tout à coup on croit apercevoir la personne attendue. Projection de l'image sur une autre personne. Comment percevons-nous l'espace au moment où l'on se rend compte que ce n'est pas elle ? 4 - Nouvel instantané dû au fait que la personne attendue arrive sans que l'on s'en aperçoive. On se trouve tout à coup nez à nez avec elle. 5 - Nous sommes avec la personne attendue. Ma notion de territoire est différente. Comment se manifeste-t-il ? Comment est l'espace ? 6 - En marchant avec la personne, comment se modifie l'espace ? Comment ressent-on l'espace ? 7 - On se dit au revoir. Comment appréhende-t-on l'espace au moment où on se dit au revoir ? Moment différent du précédent où l'on marchait avec elle. 8 - La personne s'éloigne. On se quitte. Comment se manifeste-t-on dans l'espace ? Pourquoi éprouve-t-on le besoin de se retourner ? Comment le temps a-t-il changé ? 9 - Imaginons que plus tard nous repassons là où nous avons attendu. De quoi se souvient-on le plus intensément ? De quoi se souvient-on le mieux ? Comment ressent-on l'espace à ce moment-là ? 10 - Même exercice pour le lieu où l'on a quitté cette personne.

Le cadeau, l'offre

1 - Exprimer la qualité de l'espace relié à un souvenir où l'on recevait un cadeau. 2 - Dans ce même espace : insister sur le fait de démultiplication de l'espace autour de moi. 3 - Quel est dans cet espace l'élément de référence sur lequel je reviens me rattraper. Sur quel balancement, quel rythme vais-je me raccrocher aux différentes choses ? 4 - Exprimer le programme du lieu de don, au niveau de l'espace. Offre. 5 - Envisager ce même espace pour qu'il soit le plus apte possible à y donner quelque chose. 6 - Envisager ces deux actes en même temps : l'offre et le don - instantané de la réception - déroulement du don. 7 - J'offre quelque chose à quelqu'un d'inconnu. Ce n'est plus un échange. 8 - Ce que j'avais oublié, ce dont je n'avais pas tenu compte dans mon approche du don. L'expression du temps propre au cadeau, au don - temps pendant lequel il reste valable. Quelque chose (cadeau) qui dure trop devient pesant.

Frontalité, dorsalité, latéralité

L'aboutissement sensible se développe en avant de nous au maximum : frontalité. Comment on ressent l'espace : - plus frontalement - plus latéralement - ou plus dorsalement. 1 - Dessiner la sensation que l'on a lorsqu'on marche dans une rue pour rentrer chez soi. 2 - Je sors de l'atelier, de l'école... 3 - Je rentre chez moi et j'ouvre la porte. 4 - Je suis chez moi et je m'assieds pour lire... 5 - Je vais dormir et je suis allongé. Comment je ressens ma dorsalité, frontalité, latéralité... mes appréhensions corporelles de l'espace... 6 - A mon réveil... 7 - Je vais à l'école et je suis en retard, je cours, pressé. Avec quels éléments de moi-même j'appréhende l'espace ? 8 - Avec quoi je ressens plus le froid ? 9 - Quels sont les symboles géométriques de la frontalité, dorsalité, latéralité ?

Perception des points de repère

1 - On est dans le séjour de la maison d'invités (dernier projet) et on dessine la vue que l'on a de ce séjour. 2 - Vue du séjour en prenant conscience de ma présence dans le séjour. 3 - L'infini dans ma vue. 4 - Aller-retour de l'infini à moi. Rythme. 5 - Eléments définissants mon territoire permettant une appropriation et une prise de distance avec le reste. 6 - Perception relative à une permanence, à quelque chose de fixe par rapport à moi et à tout le reste. Je m'appuie sur cette chose fixe pour percevoir l'espace. 7 - Ensemble : - éléments d'infini - éléments rythmiques entre moi et cet infini - éléments territoire - éléments fixité

Echelles. Amplitude propre à chacune des sept articulations

I - Être toujours devant le crayon. Dessiner du bout des doigts, avec les trois articulations, sans bouger le poignet : un carré - du bout des doigts - du bout du poignet - du bout du coude - du bout de l'épaule - du bout de la hanche. II - Dessiner une série de traits (en ressentant l'énergie concernée par chacune des amplitudes d'articulation). I - Exprimer la croissance de l'arbre (choix des échelles - amplitude d'articulation). II - Exprimer la ramification de l'arbre (suivant toujours le(s) de(s) articulation(s) adéquate(s). III - Exprimer la prolifération de l'arbre (idem que pour II) I - La feuille de l'arbre. (Ressentir l'extrême attention de la feuille, reliée à la ramification - prolifération.) Expression suivant la même adéquation à l'échelle gestuelle. II - Le bourgeon. III - La fleur. I - Sous le couvert de l'arbre - vibration particulière de la lumière à travers le feuillage et les branches. Exprimer cette qualité de lumière (toujours en trouvant l'échelle(s) gestuelle(s) adéquate(s)). II - Un trait amorcé des hanches, prolongé aux épaules, sur les coudes pour aboutir aux poignets et aux doigts. Un deuxième trait en sens inverse.

Phénomène vue limite

1 - Dessin d'un objet familier : une cruche (forme – limite) 2 - Je dessine la cruche ; 3 – Je me sers de cette cruche, je fais le geste en pensant que je suis là ; 4 - Je repose la cruche, comment elle m'apparait après m'en être servie ; 5 - Je suis en train de fabriquer la cruche (forme issue de la matière) ; 6 - Elle existe déjà avant d’être modelée, je la vois ; 7 - Je la regarde comme une limite Comment m'apparait-elle ? Dans quelle lumière ?

La lumière

1 - Un lieu familier. 2 - Exprimer ce même lieu dans la lumière qui accentue le plus ce côté familier. 3 - Quelle lumière préférentielle y mettrais-je pour accueillir quelqu'un ? 4 - Quelle est la saison qui lui correspond le mieux... 5 - Relier la lumière, l'accueil et cette saison. 6 - Lumière pour en faire un lieu de fête. 7 - Longtemps après, ce lieu tel que je le revois... Ce qui fait que je le reconnais.

Phénomène de la lumière

1 - Quel est pour moi l'objet le plus lumineux ? 2 - Quelle est pour moi la forme géométrique la plus lumineuse ? 3 - Quel est pour moi le geste le plus lumineux ? 4 - Quelle est pour moi la voyelle la plus lumineuse ; quel est pour moi l'assemblage de consonnes le plus lumineux ? 5 - Quel est pour moi le rythme le plus lumineux ? 6 - Alternance qui magnifie le plus le lumineux et l'obscurité ? 7 - A partir du premier dessin, exprimer : - la luminosité intérieure (propre) - la luminosité extérieure. 8 - Qualités de lumière : - qui incite au recueillement - qui incite au dynamisme - qui incite au repos - qui incite à la surprise.

L'arbre

1 - L'arbre de son enfance. 2 - A quel point vous vous sentiez appartenir à cet arbre. Quel est ce sentiment d'appartenance ? 3 - Sur cet arbre ou sur un autre, évoquer celui qui a le plus de majesté, de puissance. 4 - A partir de cet arbre, en exprimer la croissance. Tous ces [mouvements ?] sont liés à cette croissance. La structure est sa croissance. 5 - Un arbre occupe l'espace, l'espace aérien, qui a des courants (vent). En quoi est-il vent ? 6 - La feuille : signe même de l'attention. Manifester l'attention de l'arbre (quantité, qualité). Un pin, un chêne n'ont pas la même attention. C'est une attention proliférante. L'animal a une attention plus ponctuelle. 7 - Réunir les différents aspects. Mesurer l'impact sur l'environnement, son ambiance (toujours avec le même arbre).

Sur la ville

1 - Je m'imagine une ville, avant d'y aller pour la première fois. 2 - Je suis dans la ville, je cherche un endroit où passer la nuit. 3 - Je suis dans ma chambre. Comment je la sens, je sens la ville. 4 - Je ressors dans la ville. Comment je la sens maintenant. 5 - Comment m'apparait réellement un monument ou un élément fort de la ville, que j'avais imaginé ou vu en photo. 6 - Je sors de la ville.

Le feu

1 - Manifestation du feu correspondant à chacun de nous. 2 - Quelle est la tension de ce feu qui a permis qu'il existe (détente). 3 - Ce feu a besoin d'une énergie suffisante pour continuer. Quel feu permet d'accumuler suffisamment d'énergie pour que la tension puisse exister ? 4 - Il existe deux sortes de feu : générateur et destructeur. Dessiner un objet ou un être porteur du feu générateur. 5 - Aspect de détente du feu auquel on est le plus sensible. 6 - Je ne peux avoir de contact avec une chose que par mon émotion. Dessiner, avec mon émotion, le feu qui se génère. 7 - Exprimer le secret du feu.

Le respect

1 - Un objet de respect. 2 - Un signe de respect. 3 - Une attitude de respect. 4 - Exprimer un geste de respect. 5 - Exprimer un temps de respect. 6 - Avec les dessins précédents, exprimer la notion de respect. 7 - Dessiner un espace inspirant le respect.

Spatialité

1 - Dessiner, de l'endroit où vous vous trouvez, l'atelier (descriptivement). 2 - Dessiner l'atelier derrière soi, sans regarder. 3 - Se dessiner soi dans l'atelier, à la place où l'on est. 4 - Les fibres de l'atelier telles qu'on les ressent à la place où l'on se trouve. 5 - Je me projette à un autre point de l'atelier où j'ai envie d'être. 6 - Je reprends ma projection, je reprends conscience d'être à ma place.

La métrique, l'harmonie, la rythmique, la mélodie

Etude de ce que le rythme peut apporter au déroulement des choses. Comment il peut amener la durée, faire que les choses se perpétuent. 1 - Dessiner l'objet, l'animal, la plante, ce qui représente pour vous ce qui a le moins de permanence (ex. : un son, une étoile filante...). 2 - Dessiner la même étoile, la même chose qui se produit devant vous une seconde fois : l'accident, le hasard, la reproduction d'une impermanence. 3 - Le spectateur décide de rendre cette chose impermanente, permanente : le hasard va laisser une trace. Dessiner comment on peut laisser une trace : - en figeant les choses ; 4 - en transmettant la palpitation de cette impermanence. 5 - Quel acte doit-on faire pour la rendre permanente ? Qu'est-ce qu'il faut que je lui apporte pour que la permanence soit constamment régénérée ? 6 - Quel sens a cet acte ? 7 - Quel est notre propre style ? Notre propre capacité d'être ?

Quatre éléments : métrique, harmonie, rythme, mélodie

Trois figures : carré, triangle, cercle. En choisir une. 1 - Pour exprimer un métrique - une cadence. 2 - Pour exprimer une harmonie. 3 - Pour exprimer un rythme. 4 - Exprimer un phénomène mélodique (une figure). 5 - D'après les quatre dessins précédents, exprimer dans un seul dessin l'ensemble de ces quatre choses. 6 - Accentuer le timbre. Rendre le dessin le plus tactile possible. 7 - Comment le transformer pour qu'il devienne la portion d'un mouvement. 8 - On arrête, il ne reste plus que la résonance. Exprimer l'ensemble de notre résonance.

Le rythme (la musique) et l'appréhension sensible de la matière

1 - On se souvient d'un chemin que l'on a parcouru sans désagrément notoire. Exprimer : on marche sur ce chemin sans but (importance du pas). 2 - On accompagne la sensation de nos pas, par une attitude, un geste, en harmonie avec le mouvement. 3 - Le rythme que je prends dans cette marche doit être soutenu pour pouvoir continuer. 4 - Donner un sens à cette démarche reliant la métrique, le rythmique et l'harmonique. 5 - Trouver la ligne mélodique, c'est-à-dire l'essentiel. (Liaison entre rythmique, métrique et harmonique par la mélodie). 6 - Application, le bruit d'un torrent.

Notions de stabilité, d'équilibre, d'unité

1 - Dessiner le premier élément dans son inertie (poids). 2 - Cohérence, stabilité par la structure. 3 - Cohérence, stabilité par une structure ouverte. 4 - L'élément créé par l'ouverture qui maintenait la stabilité. 5 - Le rapport entre l'élément premier et l'élément extérieur.

Les exigences

Choisir un passage intérieur-extérieur pris de préférence dans un des projets que l'on a fait. 1 - Exprimer le passage (descriptif). 2 - On approche du passage, de l'extérieur. 3 - Ce qu'on a exigé de ce passage quand on l'a projeté (en passant de l'extérieur à l'intérieur). 4 - Ce qu'il va exiger de nous (extérieur-intérieur). 5 - Ce qu'on en a exigé en passant de l'intérieur à l'extérieur. 6 - Ce qu'il exige de nous (intérieur-extérieur). 7 - Confronter ces quatre exigences. 8 - Ce qu'exige de nous le point précis du seuil. 9 - Rendre les quatre exigences précédentes plus merveilleuses.

Les géométries sensibles

1 - Préparation : ressentir sur un cercle les trois géométries : - géométrie de croissance - géométrie de prolifération - géométrie d'érosion 2 - Dessiner la plante que l'on préfère - en bourgeon - épanouie - fanée 3 - Exprimer la loi de développement de cette plante. 4 - Transcrire spatialement cette loi de développement. 5 - Exprimer l'essentiel de cette plante. En quoi elle est différente des autres. Son caractère, sa permanence, son individualité. 6 - Exprimer comment on peut relier ces énergies (l'énergie de la plante elle-même au cours de son développement et l'énergie que l'on a développée à partir d'un support formel) pour faire œuvre de création ?

L'acte de projet : permanences

1 - On a un projet à faire : un siège. Tracer les intentions de ce siège, la pré-trace de ce siège. 2 - Exprimer ce que je vais exiger de ce siège. 3 - Réunir les moyens de le réaliser et les exprimer. 4 - Tracer les grandes lignes du projet, les choses que je vais être obligée de tracer avant de réaliser. 5 - Dessinez-vous en train de le réaliser. 6 - Exprimer ce que vous ressentez en l'essayant. 7 - Ce siège disparait, il est détruit. Qu'est-ce qu'il est resté pour vous ? - Si vous deviez le refaire, quelle serait votre attitude ? - Qu'est-ce qu'il y a d'indestructible dans un projet ?

Le son

1 - Exprimer les espaces qui correspondent aux cinq voyelles. 2 - Associer chaque voyelle à un doigt de la main. 3 - En reprenant les espaces des voyelles, exprimer les échos de ces espaces. 4 - Exprimer les résonances de ces espaces. Résonance : réalité au-delà de ses limites.

Les modes d'adhésion

- Le merveilleux : adhésion précise. - Le féerique : instantané et transportant. - Le fantastique : adhésion avec quelque chose en face de soi. - Le mythique : quelque chose que l'on ressent comme existant mais qui dépasse mon appréhension. On y adhère parfois. 1 - Choisir une des formes de base (le carré, le cercle, le triangle) qui représente pour soi le merveilleux et rendre cette forme merveilleuse. 2 - Même chose avec le féerique. 3 - Même chose avec le fantastique. 4 - Par des gestes manifester le merveilleux. 5 - Par un seul geste manifester le féerique. 6 - Par des gestes manifester le fantastique. 7 - Dessiner l'objet ou l'animal qui symbolise le merveilleux. 8 - Même chose avec le féerique. 9 - Même chose avec le fantastique.

Les modes d'adhésion : Le mythique

1 - En prenant l'animal qui symbolisait le merveilleux la semaine dernière, rendre le merveilleux de cet animal et le faire devenir mythique. 2 - Même chose avec l'animal qui symbolisait le féerique. 3 - Même chose avec l'animal qui symbolisait le fantastique. 4 - Avec les trois figures de base (cercle, carré, triangle), rendre la sensation propre du mythique. 5 - Avec le cercle, faire un dessin mythique. 6 - Même chose avec le triangle. 7 - Même chose avec le carré.

Phénomène de la trace

1 - Dessiner les trois figures géométriques de base en envisageant l'ensemble de la feuille et chacune de ces figures. 2 - Recomposer les trois figures. Penser. Puis poser les trois figures sur la feuille. 3 - On est à la campagne et on projette d'aller au sommet de la colline en face de nous. On y va (sur la feuille). 4 - Je pars au sommet de cette colline et je suis sur le chemin qui y mène. 5 - En suivant ce chemin, j'y laisse ma propre trace. Que se passe-t-il par ce fait ? 6 - On a parcouru le trajet que l'on avait projeté. Quelle trace le parcours a laissé en nous ? 7 - Quelle est la relation qui existe entre la trace que le parcours a laissé en nous et la trace que nous avons laissée sur le chemin ? 8 - Dernière réflexion (mais pas à dessiner). Nécessité de la pré-trace et sa réalité, et le temps qui la sépare de la vraie trace. Quatre étapes : - Pré-trace - Trace (trajet - geste) - Trace que ce trajet laisse en moi - Trace préalable

Le trajet

1 - Dessiner un trajet à partir d'un point donné. 2 - Projeter un trajet à partir d'un point et le tracer ensuite. 3 - Exprimer les repères qui m'ont permis de faire le trajet après l'avoir projeté. 4 - Exprimer le repère, dans un trajet sans trace (par ex. quand on pense à rentrer chez soi), qui permet de faire ce trajet. 5 - Dans le trajet qui va de l'école à chez soi, exprimer le premier repère que l'on va prendre. 6 - Faire une série de petits dessins traçant l'ambiance des différents points de repère et comment ils participent les uns par rapport aux autres à l'élaboration de mon trajet. 7 - Exprimer comment le point médian est le plus difficile à envisager parce qu'il n'y a plus de projection abstraite. Application 1 - J'envisage de partir en vacances (en prenant référence de notre dernier départ en vacances). 2 - Je suis en vacances. 3 - J'ai envisagé de partir en vacances. Exprimer le repère qui va me permettre de réenvisager tout le trajet parcouru. 4 - J'envisage de rentrer chez moi. 5 - Exprimer le repère, sur ce trajet de retour, qui exprimerait la globalité de ces trajets.

Travail sur le familier

1 - Un lieu ou un objet familier de l'enfance. 2 - Approche de l'arbre familier. 3 - Je suis dans la familiarité de l'arbre. 4 - Je m'en approche dix ans après. 5 - Dix ans après, j'y reprends une position familière et mesure le décalage. 6 - J'explique tout cela à mon ami le plus familier. Je suis devant mon crayon.
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